« Réduction des déficits publics » à l’université : une rentrée catastrophique !

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Depuis des mois, tous les responsables politiques de gauche comme de droite n’ont qu’une idée en tête : comment réduire les déficits publics.

Ce véritable consensus pour payer la dette auprès des banques, quelles en sont les conséquences ? La réalité, la voici : une dégradation de nos conditions d'études.

A l'UM3, de nombreuses options et cours sont supprimés (option philo en LCER, suppression des cours d'ouvertures en 1ère année, ...). Une étudiante en L3 de lettre moderne témoigne : « L'option anglais renforcée à été supprimée en cette rentrée. Je suis obligée de suivre des cours de M1 pour suivre un niveau suffisamment élevé et adapté aux concours de journalisme ». Un groupe d'étudiants en L1 Art du Spectacle « Nous avons un examen d'anglais à la fin du semestre mais pas de cours d'anglais prévu durant l'année ».  A l'UM2, alors que les cours ont commencé depuis une semaine, des salles n'ont pas été attribuées pour certains cours, de nombreux TD n'ont pas encore d'intervenant.

 

Dans les TDs, dans les amphis, il nous faut dresser les revendications et les porter pour gagner et engager le combat pour en finir avec les politiques de privatisation des universités, des diplômes, pour arrêter la casse du service public pour payer les intérêts de la dette qui n’est pas la nôtre ! C’est possible, à condition d’être organisés !

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