Le journal Révolution n°16 vient de paraître !

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   Après la Grèce, l’Italie. En quelques semaines, deux gouvernements ont chuté sous la pression de l’Union européenne. Non pas parce qu’ils refusaient d’appliquer la politique dictée par les marchés financier, non : ils ont chuté parce que l’Union européenne, au nom des marchés financiers, a estimé qu’ils ne menaient pas cette politique avec assez de vigueur. Quelle est cette politique ?

 

  C’est celle qui aboutit à la situation dramatique dans laquelle le peuple grec se trouve aujourd’hui (p. 3), c’est celle des privatisations, de la destruction de tous les droits, de la généralisation de la précarité pour la jeunesse (p.2). C’est la politique de la rigueur, celle au nom de laquelle le gouvernement français prétend détruire le bac et la Licence (p. 4 à 7) parce qu’il « faut bien faire des économies ». C’est la politique de la « réduction des déficits », en fait le remboursement d’une dette qui n’est pas la nôtre. C’est celle qui est prônée par Sarkozy, mais aussi Hollande et cie.

 

 

 

   Mais cette politique de destruction, c’est aussi celle contre laquelle se dressent des millions de travailleurs, de jeunes partout en Europe. Les pages de ce journal le relatent, chacun à leurs niveaux, les peuples se soulèvent. C’est la grève générale qui paralyse la Grèce, ce sont les lycéens français qui descendent spontanément dans la rue, ce sont ces centaines d’étudiants qui ont signé la pétition de l’AJR pour le retrait du plan Licence.

 

  Mais également partout les mêmes obstacles : les dirigeants de gauche (quand ce ne sont pas eux qui sont au pouvoir…) ou des syndicats collaborent avec les gouvernements qui mettent en place ces politiques. Ainsi, dès les premières heures après l’installation du nouveau gouvernement italien qui prédit des mesures drastiques, les dirigeants syndicaux se déclarent prêts à « des sacrifices partiels »… C’est vrai en Italie, mais c’est vrai aussi en France (p. 9).

 

  Dans cette situation, où les gouvernements veulent frapper fort mais où les peuples résistent, nous pensons qu’il est urgent que la jeunesse ait sa propre organisation indépendante, une organisation de combat. De grands combats se préparent, comme en Tunisie, comme en Grèce, et nous aurons besoin de notre organisation pour pouvoir nous frayer un chemin vers la satisfaction de toutes nos revendications. C’est la perspective de ce IIIème Congrès (p. 14à 16), c’est la perspectivede la construction de l’AJR.

 

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